Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Claude Isaac Tshilumbayi, a répondu le mardi 25 juin à la controverse suscitée par un ordre de mission conséquent signé par Vital Kamerhe. Il a affirmé qu’« il n’y a eu ni abus des finances publiques, ni extravagance, ni exagération ».
Jean-Claude Isaac Tshilumbayi a précisé que la mission à Montréal, au Canada, pour assister à la 49ème session plénière de l’Assemblée parlementaire Francophone, avait été programmée avant leur prise de fonction. Selon lui, l’invitation au Parlement congolais datait du 1er janvier 2023 et était adressée au président Mboso. À leur arrivée, les ordres de mission étaient déjà validés. « Il n’y a pas eu d’exagération », a-t-il insisté.
Il a souligné qu’il s’agissait de la combinaison de trois ordres de mission distincts impliquant diverses personnes pour différents forums organisés parallèlement à cette session de douze jours.
« Ce ne sont pas les mêmes missions. Plusieurs forums se dérouleront sur douze jours. Nous avons choisi de regrouper ces trois missions, toutes dirigées par le président de l’Assemblée nationale », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le premier vice-président a dénoncé la diffusion de documents officiels sur les réseaux sociaux et a assuré que des mesures seraient prises pour sanctionner les responsables de ces fuites.
Depuis quelques jours, un ordre de mission signé par Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, est au centre d’une polémique. Cet ordre autorise vingt-deux personnes, dont des députés ainsi que du personnel administratif et de sécurité de l’Assemblée nationale, à se rendre au Canada pour une mission de douze jours.
Selon les internautes, cette mission constitue un gaspillage des fonds publics.