Le procès contre les auteurs du coup d’État manqué du 19 mai dernier s’ouvre ce vendredi devant le tribunal militaire de Kinshasa-Gombe siégeant en matière répressive au premier degré.
Selon l’extrait rôle, repris en fac-similé, 53 prévenus sont poursuivis par le ministère public. Ils seront notamment jugés pour attentat, terrorisme, détention illégale d’armes et munitions de guerre. Sur les hommes de Christian Malanga pèsent également les infractions de tentative d’assassinat, d’association des malfaiteurs, de meurtre et de financement du terrorisme.
Sous les ordres de Christian Malanga, les différents prévenus ont participé, d’une manière ou d’une autre, à un mouvement insurrectionnel qui avait abouti au contrôle, durant quelques minutes, du Palais de la nation, bureau officiel du Président de la République, au petit matin du dimanche 19 mai dernier.
Quelques instants avant d’investir le Palais de la nation, cette même bande avait manqué d’assassiner Vital Kamerhe, devenu, quelques jours après cet épisode sombre, président de l’Assemblée nationale.