Un an après le titre du FC Barcelone, le Real Madrid récupère sa couronne. La formation de Carlo Ancelotti s’est adjugée le 36e titre de champion d’Espagne de son histoire, confortant sa suprématie nationale face à son rival catalan. Et l’histoire retiendra que c’est justement un accroc des Blaugrana qui a permis à la Maison Blanche d’officialiser ce nouveau sacre de l’autre côté des Pyrénées.
Vainqueurs faciles de Cadix un peu plus tôt dans la journée (3-0), les hommes de Carlo Ancelotti ont regardé le derby catalan entre Gérone et Barcelone avec la plus grande attention. Sensation de cette saison, Gérone pouvait en effet faire les affaires du Real en accrochant le Barça. La bande à Michel a fait mieux que cela. Comme lors de la phase aller, elle est parvenue à faire voler en éclat son voisin prestigieux en lui infligeant une cuisante défaite au terme d’une prestation collective admirable (4-2).
Un sacre logique pour le Real
Cette nouvelle désillusion du Barça fait donc le bonheur d’un Real Madrid lancé comme un TGV dans le sprint final de cette saison. Les Merengue scellent ce titre de champion tout en se projetant sur leur demi-finale retour de Ligue des champions contre le Bayern Munich, quelques jours après le match nul décroché en Bavière (2-2). Les festivités seront donc raisonnables au vu des échéances qui attendent les Madrilènes.
Quoiqu’il en soit, ce sacre vient récompenser une campagne remarquable du Real Madrid. Pas épargné par de graves tuiles (Courtois, Eder Militao, Alaba), le club de la capitale est parvenu à combler ces absences importantes pour maintenir un niveau de compétitivité élevé toute la saison. Portée par ses stars Jude Bellingham et Vinicius Jr, la formation de Carlo Ancelotti a fait cavalier seul pendant une grande partie de saison. C’est un train qui arrive à l’heure.